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Une histoire d'Elles...
14 décembre 2012

Le marché de Noël... en laisse !

Depuis que j'entendais parler de laisse... j'avais pu faire essayage de celle en chaine, emprunté au chien de Maîtresse, le soir de la remise de mon collier. Une nuit également. J'aime bien être attachée^^ et à Elle surtout :). Sauf qu'en public, c'est bien autre chose. J'avais un peu peur de me balader en laisse, surtout dans cette partie de Paris si prisée en cette fin d'année. Les passants grouillent de partout par ici, il y en a de toutes tailles et de tout acabis.

Juste avant d'arriver sur cette fameuse avenue, la plus belle du monde paraît-il... Vous m'avez mis la laisse... Et là, Vous l'avez glissé dans ma manche, j'étais soulagée et respirais un peu en me disant que c'était tout de même un peu plus discret, bien que j'avais l'impression de ne voir que ça. Je me collais à Vous, ne laissant paraître aucun espace superflu entre nous, histoire qu'un touriste perdu ne se glisse pas entre nous (ça arrive) et ne se retrouve pris au piège. Je trouvais cette idée à la fois affolante et amusante mais je n'aurai pas su où me mettre... Dans une vitrine, une superbe voiture, nous nous arrêtons, je Vous suis sagement et observe l'engin futuriste (bien que cette façon d'ouvrir les portes a plutôt un aspect irréel que futuriste, surtout depuis le temps qu'on en voit dans les salons notamment...). A un moment, Vous tirez sur la laisse et je me sens rougir. Personne ne semble nous prêter attention alors je savoure cet instant.^^ Plus bas, en traversant la rue, un homme avec une écharpe grise nous fixe avec insistance, passant de la laisse à nos visages du regard. Je ne sais plus où me mettre et file me cacher derrière Vous.

Un peu plus tard, Vous vous approchez dangereusement de mon manteau, dangereusement car je me doute de ce qui va suivre, et Vous retirez la laisse de ma manche... La voilà à l'air libre, aux yeux de tous, je me planque dans mon écharpe et me colle à Vous, manquant de tomber plusieurs fois tellement je suis accrochée derrière Vous. Avec la laisse, vous me replacez de côté légèrement mais j'ai du mal à rester à cette place. Les étals de Noël n'existent plus, seul le sol reste à peu près visible de mon champs de vision. Je ne fais même pas attention aux regards des gens tellement je suis absorbée par mon envie de me cacher. J'ai terriblement peur de rencontrer quelqu'un que je connais surtout.
 Jusqu'au moment où Vous me la retirez, juste avant de traverser. Je me demande d'abord si Vous allez la remettre dans ma manche avant de voir que je me retrouve sans. Je Vous embrasse toute contente et je respire avant d'observer les étals de chocolats et autres articles de fête. J'aimais bien tout de même l'avoir dans ma manche cette laisse.

 

photo-14

 

 Tu étais pourtant la plus anonyme qui soit...tu t'en es bien rendue compte quand même...Cet exercice visait justement à te soucier peu à peu du regard des autres, et bien sur, j'avais opté pour un moment où l'on te verrait le moins. Déjà qu'à Paris, même un jour normal en semaine, les gens ne voient rien...alors imagine un soir de jour de Noel...sur un des marchés de Noel les plus importants au monde...avec le bain de foule...Autant te dire que tu n'étais pas grand chose...sourire

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Commentaires
P
j'en connais qui adore se promener ainsi....
Une histoire d'Elles...
  • L'histoire d'une rencontre. Celle d'une jeune femme qui rêvait de contraintes et de soumission... et de celle qu'elle a choisi d'appeler Maitresse. L'une en violet, l'Autre en bleu, elles notent leurs explorations et belles découvertes.
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