Bougeoir ... Partie I ...

Préambule.

Des fois que ma soumise se pose la question de savoir ce qu'elle peut bien écrire ici... ce questionnement et cette problématique du choix sont caduques.
Tu écriras la seconde partie de " Bougeoir " ... y livrant tes émotions de l'intérieur. Ce qui se passait dans ta tête.

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Lors de nos premiers échanges ma soumise me livrait ses envies d'être objetisée. Bien sûr c'est quelque chose qui m'enchantait.
La rendre à la fois totalement inhumaine, ou plus exactement la déhumaniser l'espace d'un instant... et paradoxalement ...la mettre tant en valeur qu'on ne voit qu'elle.
Ce soir là, je décidais de te faire découvrir la sensation de la cire. Il est vrai que tu me l'avais siiiii gentiment soufflé lors de ta soirée de forum...

Je t'ai allongée sur le lit en te bandant les yeux.
J'ai cherché dans ma réserve lubrique ces bougies rouges. Des bougies toutes simples.... Elles seraient un excellent contraste sur ta peau.
Allongée sur la couette, et non en dessous, je n'étais pas non plus sans ignorer que le contraste fraicheur de la pièce/ chaleur de la cire t'irriserait la peau bien étrangement.
La clepsydre devenait d'un seul coup métronome. Les gouttes fractionnaient le temps dans une rythmique tantot des plus calmes, tantot des plus vives.
Je t'observais. Comme toujours. Lire ton visage. Tes lèvres surtout qui se pincent et qui disent mieux la douleur que tes propres mots. Parfois tes points se serraient et ton corps tout entier se tendait. Tel un arc.
Pauses. Par ci. Par là.

T'obliger à reprendre ton soufle qui naturellement se muait en une apnée.

Continuer la danse des gouttes sur ta chatte, faire couler la cire entre tes cuisses. Des tréssaillements parfois. Les poings qui se ferment encore. Et tes lèvres qui se pincent encore.

Ton mont de Vénus se muait en un volcan en irruption. Et bientôt viendrait le moment où je planterai l'une des deux bougies sur le triangle de cire. Transformant ton triangle d'or en un chandelier.

Et attendre. Quelques secondes à peine que la cire embrasse la bougie, et que la bougie tienne.

Ainsi es tu devenue objet pour la première fois : un magnifique chandelier.