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Une histoire d'Elles...
28 novembre 2012

Lancée de prénoms...

Elle me demanda si elle pouvait m'appeler " Maitresse " . Si la question me désarçonna quelques instants parce qu'il est vrai que même mon esclave avait l'interdiction de m'appeler ainsi, le "oui" fut instinctif et naturel. Même si j'ai du, les premières fois, m'habituer à ce que cette dénomination me soit adressée.

Je souhaitais qu'elle comprenne la portée d'une telle demande. Il n y aurait pas de moment où elle m'appellerait autrement dans ce cas, ni des personnes avec lesquelles elle pourrait changer la dénomination. Question de sens, mais aussi parce que j'ai toujours mal vécu cette sorte de dualité quasi dichotomique consistant à donner un surnom à une soumise, et tolérer qu'on l'appelle encore par son prénom civil. C'est un peu comme si on scindait la soumise en deux, ou la dominante en deux. Le moment où la femme est soumise/femelle/objet/chienne .... ou la femme est dominante/maitresse... et les moments où elle est simplement femme. Dans l'acceptatio de soi, les deux doivent être en accord pour être bien.

" Est ce que tu assumeras de m'appeler de cette manière là, toujours ? Important que tu y réfléchisses " Je lui laissais donc une semaine...

Une semaine plus tard, elle m'a répondu " Oui Maitresse j'assumerai ".
Je songeai qu'il y aurait des impairs au début, qu'on se laisse parfois prendre dans sa propre envie et que la réalité rattraperait parfois ses envies, même avec la meilleure volonté du monde...Et bien non...
Tout n'était que naturel chez elle.

Puisque je ressentais chez elle cette envie de m'appeler ainsi, et elle le fait avec beaucoup de douceur, respect, dévotion, tendresse... j'ai choisi de lui attribuer un nom. J'écris bien "nom" et pas " surnom ".
Ce nom serait celui par lequel, dès lors que les gens la connaitraient, l'appelleraient. Pas de dualité. Bien sur ses amis, connaissances, familles continueraient à l'appeler par son prénom car je garderai toujours le plus grand respect pour sa vie professionnelle et familiale/amicale avant moi, d'autant plus qu'ils la connaissaient bien avant moi... Quant aux autres... il en serait autrement.

Je lui ai exposé les règles concernant son nom de femme inclinée.

- deux syllabes maximum ( ben oui des fois qu'elle me choisisse Nabucodonosor! c'est super pratique à appeler un toutou avec un nom pareil!!! )

- un nom qui ait du sens soit par sa signification propre, soit par ce qu'il représente

- en choisir trois.

 

ANGEL, HIHI, et un troisième en anglais.

J'ai souri en lisant Angel, parce que je me disais qu'elle avait en effet tout d'un ange, mais je le trouvais banal.
Hili, je trouvais cela rigolo et elle m'avait fait remarquer que pour donner un nom aux chiens, c'était l'année des H. Mais l'idée de garder le H pour ce sens là...clairement...j'aimais beaucoup.

Quant à son troisième surnom, pas de bol pour elle, je déteste l'anglais...

Je lui en proposais  également.

(HAZRAEL ... Ca c'était pour rire...parce qu'elle se sentait chatte aussi, parfois...et que ma foi, ça me rappelait le méchant chat des schtroumpfs!)

HASLAN... le nom du lion dans le Royaume de Narnia...en association et en rajoutant bien sur un " E " pour le côté femelle...sourire

DAIJI qui signifie en indien " précieuse "

Et un autre nom japonais pour son côté contrasté.

 

Elle m'avoua aimer le japonais et avoir cherché des mots japonais, en était tombé sur des romanji uniquement.
Quelques minutes plus tard arrivèrent ses idées : EIKA (composition d'un poème), HEIKI (qui reste calme), KEIDAN (histoire de fantomes)
Si j'aimais les histoires de fantomes, j'avais l'envie de tout le contraire pour elle... Qu'elle prenne vie, et non qu'elle s'efface telle un ectoplasme...Nan mais oh! on n'est pas dans Ghostbusters non plus!

Je lui donnais donc à choisir entre " EIKA " et " DAIJI " car j'aimais bien EIKA

" Je choisis DAIJI ^^ Je vous fais plein de câlins "

 

Et c'est ainsi qu'elle devint DAIJI...

A la manière d'un diamant brut et précieux, je la sculpte...doucement. Il en ressort parfois une étrange lumière, mais d'une très belle intensité.
Et ce n'est que le début.

Maintenant il est vrai que je l'appelle parfois " ma tite souris ", " ma bestiole ", " ma soumise " ...mais au fond elle sait que tous ces noms...sont tous orientés pleinement vers DAIJI.

 

 

 

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Une histoire d'Elles...
  • L'histoire d'une rencontre. Celle d'une jeune femme qui rêvait de contraintes et de soumission... et de celle qu'elle a choisi d'appeler Maitresse. L'une en violet, l'Autre en bleu, elles notent leurs explorations et belles découvertes.
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