Page blanche (déjà)

Cela fait deux jours que je ne sais quoi écrire et ça m’agace. Pourtant il y a de quoi dire ou raconter. Du coup, je suis d’autant plus frustrée et en colère contre moi-même de ne pas être fichue de trouver quoi mettre, de rester bloquer. Si je ne trouve rien à écrire, c’est certainement dû à plusieurs raisons. L’une d’elle est que je souhaiterai me retrouver auprès de ma Maîtresse. Vous me manquez.  Le fait d’être seule après ces moments passés avec Vous, ça me fait bizarre, je me sens comme une pleurnicheuse, pas capable d’exprimer ce que je ressens ni de le contrôler.

Je n’ai pas envie de raconter maintenant cette belle semaine et je ne comprends pas pourquoi non plus, comme si je ne voulais pas la partager avec d’autres que Vous. Comme si, une fois écrit, ça se retrouvait rangé dans un dossier avec un tampon rouge « affaires classées » dessus. Alors qu’il y a eu tant de belles découvertes en si peu de temps, des émotions inconnues, d’autres incontrôlables mais je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux que ça continue, être auprès de Vous, dans Vos bras, à Vos pieds…

Il y a aussi le fait que n’importe qui peut me lire alors même que je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens, que j’exècre cela, que j’ai toujours fait en sorte que ça ne se voit pas, parce que l’on m’a dit aussi de ne pas ennuyer les autres avec mes états d’âmes.
Tu as appris pendant des années à te retenir. Par ton éducation reçue entre autre, mais surtout par tes origines et le fameux " ce qui se fait, ce qui se fait pas... Chose que j'exèvre vraiment... l'une des premières choses que je t'ai confiée quant à mon envie de dominer était l'envie d'élever quelqu'un. De le construire. De le déconstruire mentalement, psychologiquement s'i le faut, mais pour lui redonner tout ce qu'il n'a pas eu: la confiance en lui, l'estime de lui, la capacité à pleinement lui-même...etc. Sans quoi, dominer, excepté faire joujou, je ne vois pas à quoi cela sert. Nous y sommes... Beaucoup de choses, émotions contradictoires en toi...ces quelques jours, très loin de ce que tu pensais, de ce que tu faisais depuis des années, comme un automate. L'essentiel est que tu te sois sentie pleinement en confiance...et protégée, car je suis aussi et surtout là pour celà: te protéger et te permettre d'être en parfaite sécurité, toujours.
Pas comme cela, si direct, mais c’est ce que j’en retiens : ça ne se fait pas quoi. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il est vrai que cela ne me gêne pas si quelqu’un a cette réaction que je ne supporte pas pour moi. Ça me rassure même car sinon je sens que quelque chose ne va pas et je panique parce que je ne la comprends pas, n’en connais pas la cause. Un peu comme si c’était communicatif.

J’ai des réactions parfois extrêmes à l’intérieur de moi, pour des bêtises certaines fois. D’un côté, il y a ce que je ressens ; de l’autre, la raison qui tempère et tente de faire que tout se passe bien ou tout du moins, autant que faire ce peut. C’est elle qui m’empêche de tomber et tente de rétablir un semblant d’équilibre. L’exemple qui me vient en tête est celui-là : j’ai peur d’être un poids pour Vous, de Vous ennuyer ou vous agacer avec tout cela, ma façon d’être et qui je peux être quand je suis comme ça, un peu fatiguée et qui ne sait pas trop ce qui lui arrive. Tout ça, je le ressens mais je sais aussi que Vous m’avez dit autre chose à ce sujet. Je n’aime pas exprimer cela non plus, je déteste ça. Parce que je ne devrai pas penser comme ça.

J’ai honte d’écrire tout ça. Je n’aime pas quand je suis comme cela et souhaiterai ne pas avoir de réactions comme celles-ci non plus. En fait, il faudrait que je sois autrement mais ça, je ne crois pas que ce soit possible.

Et nous allons aussi revenir sur la honte, le sentiment de honte...Sourire. Chaque chose en son temps....

*file se cacher*