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Une histoire d'Elles...
7 février 2015

L'Apaisement

L'Apaisement :

C'est un sentiment calme, lorsque mon cerveau n'est pas en train de tourner à dix mille à l'heure, qu'il n'en a pas besoin. Quand je me sens bien dans mon corps, sans tensions, sans douleurs. Que je peux imaginer sans peine et avec un sentiment positif associé. J'ai alors l'impression de respirer, enfin.


Je suis d'accord avec ta définition et ton ressenti de l'Apaisement. Je rajouterai qu'il ne peut y avoir apaisement que lorsqu'il y a ou qu'il y a eu d'autres choses qui sont le contraire ou le complémentaire avant. Comme par exemple un gros stress du à un retard, une surcharge de travail. Un peu comme le Bonheur que l'on ressent après une profonde tristesse tu vois?

L'apaisement c'est être hors du temps, pour moi. Ne pas penser au temps, ne pas penser à tout ce que je dois ou devrais faire. C'est un moment de liberté dans mon esprit, où je peux laisser le côté créatif et imaginaire de mon esprit reprendre le dessus et transformer tout ce que j'ai vécu en jolies choses. Mais cela en particulier n'arrive que lorsque je suis apaisée pendant un "long" moment ; cela n'est pas arrivé depuis bien longtemps. Car cela implique que je n'ai pas à penser au lendemain, à penser à toutes mes responsabilités, aux choses que je dois ou devrais faire, à penser à ce que je vais devenir, à mon avenir, à la manière d'agir avec d'autres, aux choses auxquelles je dois penser pour rester dans la société...

Et lorsque le côté créatif/imaginaire peut se mettre en place, qu'en fais-tu Daiji? Cette année, oui je sais, ce n'est pas évident de t'apaiser parce que cet état ne peut se mettre convenablement en place. Déjà pas forcément aisément sur de petits laps de temps, alors encore moins pour une période plus longue. Je repense à cet été où tu as passé quelques jours avec nous, en vacances, et je me disais " là, elle allait vraiment bien, dans sa tête, dans son corps " Tu étais sereine. La nudité t'était naturelle, tu riais, tes yeux de souris s'animaient. Les cours étaient loin. Le concours aussi. Et moi tout près.

En fait, l'apaisement c'est la liberté, celle de l'esprit car il n'a plus d'ancrages lourds et difficiles avec le quotidien.

Il y a celà c'est certain. Pour ma part, il y a aussi autre chose. J'ai été par le passé très angoissée. J'étais rarement angoissée pour moi, étrangement. Toujours par l'extérieur, et le plus souvent par les autres. Les autres qui me sont proches.
Il y a eu une première cassure et un premier apaisement... Celui de savoir qu'on a atteint le maximum de souffrances morales en perdant LA personne qu'on aime. C'était en 2000. Qui tu sais. Savoir intimement que pourra mourir qui veut à présent, rien ne pourra plus faire aussi mal que cette perte là, ma grand-mère bien aimée ou mes enfants si je change d'avis...
C'est donc un peu une sorte de paramètrage par défaut.
" On est serein parce que ça ne peut pas être pire "
Dans la même lignée, j'ai connu les pires souffrances physiques en 2006....et la mort. Si, contrairement à beaucoup je n'ai jamais été angoissée par la mort, je me suis toujours dit que je n'aimerai pas mourir en souffrant....
Là aussi l'apaisement est une sorte d'apaisement parce qu'on a connu le pire. Et que ces éléments là dans une vie effacent tout, absolument tout ce qui peut être destructeur, malsain, pénible, etc.

 

J'ai un sentiment d'apaisement avec Vous car je peux me déconnecter du temps. La veille, avant de m'endormir à Vos côtés, je n'ai pas à prévoir ou revoir toute ma journée du lendemain afin ensuite d'en déduire l'heure de réalisation des choses importantes, à commencer par mon levée, puis la douche, etc.µ

L'apaisement dans la soumission vient aussi, je crois, du fait que la soumise exerce un transfert d'autorité qui la libère et donc l'allège de ses responsabilités, devoirs etc... Elle n'a pas à se prendre la tête, ou si peu. Quand tu es avec moi, je gère la plupart des choses pour toi. Cela te simplifie beaucoup de choses. Je repense à cette scène dans ANGELIQUE MARQUISE DES ANGES...je ne sais plus exactement dans quel épisode Geoffrey de Peyrac dit à Angélique " il n y a plus de problème de choix " ...Obéir annule l'angoisse. Du moins quand on est capable comme toi, - et ces personnes là sont rares - d'obéir sans se poser de questions. Sans ergoter. Sans se rebeller. Il est vrai que notre trame de relation est saine et le permet... Je suis apaisée car je n'ai pas à songer aux choses du quotidien (pour déjeuner, il faut avoir fait les courses, pour avoir du linge il faut avoir fait la lessive, pour avoir de la vaisselle, il faut qu'elle soit propre, pour se rendre quelque part, il faut avoir de l'essence, pour tout cela, il faut calculer son budget, etc.). Je suis apaisée car je n'ai pas à me préoccuper de mes interactions avec d'autres personnes, puisque Vous me donnez souvent des directives lorsque l'on va rencontrer des gens. Je suis apaisée aussi car je sais que je ne suis pas toute seule.

Oui, je te donne souvent des directives lorsque nous nous rendons chez des amis, mais depuis quelques temps, tu en as de moins en moins besoin, et c'est très bien. J'en suis fière. Tu compenses, tu te lances. Parfois ton regard exprime encore le doute, auquel cas je te guide en t'aidant dans tes choix de comportements etc, mais bientôt ce ne sera plus nécessaire. Tu sauras faire simplement...en ayant confiance en toi. Et c'est très bien ainsi. Tu décryptes un peu mieux aussi le comportement des gens...même si ce genre d'exercice est source d'angoisse pour toi encore bien souvent, je le sais bien.

" Je suis apaisée parce que je sais que je ne suis pas seule " écris tu.
Il n y a pas à être angoissée ou apeurée lorsque tu es seule Daiji. Tu peux te faire confiance. Je te le répètes très souvent...Tes analyses, si elles ne sont pas forcément pile/poil dans ce qu'il faut, ne tourneront jamais totalement au vinaigre tant tu es naturellement précautionneuse...

En ce moment, je ne suis pas apaisée. De moins en moins, je ne sais pas trop me détendre. Je suis loin de Vous et on ne peut se voir souvent cette année. De toutes manières, je suis très préoccupée par mon avenir, j'ai trop de choses dans la tête en permanence et comme elles sont liées à mon avenir et à ma connaissance de moi, je n'arrive pas à "vider" ma tête pour me sentir mieux ou apaisée.

Je sais tout celà ma soumise. Parfois cela m'attriste parce que je me sens démunie de ne pouvoir faire plus. La somme d'informations dans ma tête est trop importante depuis trop longtemps mais peut-être est-ce la période qui me donne cette impression.
Ce serait une bonne idée de refaire des rituels...Quelque chose me dit que tu nt'en fais plus. Recommence à te conditionner... car en plus de ne pas être apaisée, tu es stressée, et tu as un gros coup de ras le bol. C'est comme s'il y a deux degrés d'apaisement, celui de l'instant que Vous m'offrez lorsque je suis près de Vous. Et l'autre, comme si ma tête était légère, un apaisement que je n'ai pas ressentis depuis que j'ai cessé d'écrire... depuis que j'ai commencé à être plus sociable... depuis environ 7 ans.
Je dirai que cet apaisement tu ne l'as pas seulement pas ressenti depuis que tu n'écris plus...mais depuis que tu t'es comme connectée un peu aux gens.....
Il ne tient qu'à toi de réecrire... de te relancer...tu le sais...

Je ne sais même pas ce qui pourrait m'aider, si ce n'est peut-être me retrouver enfermée quelque part pendant un temps, sans contact avec l'extérieur ni personne (sauf Vous) afin de ne plus alimenter mon cerveau avec de nouvelles informations mais qu'au contraire, mon cerveau puisse assimiler ou "digérer" tout ce qu'il a accumulé ces dernières années.

Je pense même qu'étrangement, ce serait une bonne chose d'être coupée un peu de moi... sourire... parce que tu saurais qu'en sortant, je serais là, comme je le suis avant. Simplement pendant la période d'enfermement, tu auras pu te prendre du temps pour toi. Simplement pour toi et uniquement pour toi. Te recentrer sur toi. Te regorger d'énergie positive et laisse le maximum de doutes, de craintes au dehors.

Ce qui est étrange, c'est que tu analyses assez bien quand tu commences à t'enfermer dans des pensées qui tournent en boucles dans ta tête... et j'avoue être totalement dépassée parfois, lorsque tu me racontes des choses...parce que je me dis " mais on s'en fout " pas dans le sens de " je m'en fous "...mais dans le sens de " stagner sur cela ne sert à rien, et ca n'a d'ailleurs aucune importance, pourquoi ne passe t elle pas à autre chose ".
Je ne sais pas comment t'aider plus. Je ne sais pas comment t'aider à hiérarchiser ce que ton cerveau apprend, retient, parce que tu te laisses miner tous les jours par des choses qui ne te servent à rien, des questions qui te bouffent, alors que ne bouffent pas les autres etc...
Je n'ai pas de solutions à t'apporter, pourtant je réfléchis. Et je me renseigne.

En ce moment, l'apaisement semble hors d'atteinte.

A défaut d'apaisement, cherche à trouver un peu de repos. Change toi les idées, écoute de la musique, change d'optique quand tu commences à tourner en boucles, c'est à dire passe à autre chose. Romps le mécanisme et passe à autre chose....comme si tu t'ordonnais toi même de changer de sujet, d'intérêt, mécanisme.

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Une histoire d'Elles...
  • L'histoire d'une rencontre. Celle d'une jeune femme qui rêvait de contraintes et de soumission... et de celle qu'elle a choisi d'appeler Maitresse. L'une en violet, l'Autre en bleu, elles notent leurs explorations et belles découvertes.
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