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Une histoire d'Elles...
22 novembre 2014

La badine sans rire

Il y a eu la badine à la maison...et puis la badine à Cris et Chuchotements. Ainsi va la vie...
J'ai découvert ou redécouvert cet instrument moi-même il y a quelques semaines... Sa souplesse, son sifflement léger, plus sourd au niveau du son que le fouet nylon...et ses marques, de jolies zébrures violacées.

A la maison, c'était une envie, juste comme ça. Afin de voir comment ta peau réagissait, comment toi tu réagissais... Certes je ne m'attendais pas au fou-rire, mais c'est bien connu ma soumise est souvent imprévisible dans certaines de ses réactions. Sourire.

...

Le soir, virée dans ce club que nous connaissons bien. Quelques couples. Du bruit dans la salle de bar.
" On va monter ". Simple. Clair. Limpide.
Je t'ai positionnée sur cette table à fessée agréable, confortable, prévue pourtant pour les pires outrages.
Je percute à ce moment là que j'ai laissé sur la commode du salon la roulettes. Là, dans cet instant précis là, je me suis maudit... Et bien tant pis, nous ferons sans. Très vites des gens sont montés...
Le spectacle. Pour certaines/certains... c'est ça qu'ils veulent se rincer l'oeil. Ils ne savent pas que peu importe le monde je ne suis seule qu'avec toi. Toi et moi. Moi et toi.
Je commence à jouer dans l'air. Et puis les premiers coups s'abattent sur ton cul offert magnifiquement. Et qui plus est, épilé à la cire, avec brio. Lisse, tu étais toute lisse pour venir me voir et j'aime ça. Je suis toujours surprise de voir à quel point tu réussis à être aussi lisse en te faisant ça toute seule. Certaines esthéticiennes feraient bien d'en prendre de la graine moi je dis...
Ton corps sursaute un peu. Normal. Surprise d'une autre position, et puis il y avait aussi les coups précédents, de la maison...Sourire sadique...
A commencé alors un ballet. Des coups plus ou moins forts... parfois parallèles comme si j'avais voulu te marquer d'une portée...parfois parallèle pour lesquels je savais très bien qu'il y aurait un tout petit hématome le jour suivant...
Parfois, je repassais sur les zébrures qui pointaient leurs couleurs chatoyantes avec le bout de la badine. Tu frémissais. Sursautais. Couinais. Comme un petit animal. J'aime bien quand tu as des réactions comme ça que tu ne peux pas maitriser. C'est un doux supplice que de donner de la douceur sur une douleur... On ne maitrise plus grand chose très rapidement. Tu comprends maintenant pourquoi quelque part j'étais triste d'avoir oublié la roulette à picots??? Là tu frémissais et couinais. Avec la roulette, tu te serais mise à danser.
J'ai tapé. Encore et encore. Pas à intervalles régulières...non...C'aurait été trop simple. Et je n'aime pas la simplicité. J'ai tapé plus ou moins fort. Pas à intervalles régulières non plus d'ailleurs. J'ai frappé et fait siffler la badine comme j'en avais l'envie.
A deux ou trois reprises tu m'as suppliée d'arrêter. Parfois je t'ai écoutée. Parfois non, continuant de plus belle, et t'amenant à la limite des larmes. Parce que j'en avais envie.
Parce que c'est moi qui décide.

J'ai été très étonnée de la manière dont tu as su résister à la douleur et aux coups...tu n'as pas pleuré.
Et j'étais fière de toi...

Je te laisse raconter la jeune femme devant toi...à genoux.

20 lignes. Et tu te reliras ma soumise.

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Une histoire d'Elles...
  • L'histoire d'une rencontre. Celle d'une jeune femme qui rêvait de contraintes et de soumission... et de celle qu'elle a choisi d'appeler Maitresse. L'une en violet, l'Autre en bleu, elles notent leurs explorations et belles découvertes.
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