Silence et solitude...

Je fais suite à ton précédent post intitulé " envie de Vous voir "
Envie partagée Mademoiselle...
Même si je l'exprime moins parce que je vis mieux le manque.
Trop habituée. Tu sais pourquoi.

Oui, tu as beaucoup de mal avec le silence.
Il te faut souvent beaucoup de temps avant de relâcher, te détendre.
Il y a toujours ces quelques instants plus ou moins longs où tu essaies de rattraper des sons.
Je te donne un exemple...
Quand tu es immobilisée... Dans le cellophane...ou le bodybag... Tu es immobile, mais j'entends/ressens à ta respiration que tu n'es pas encore détendue, qu'il te faut quelques secondes, le plus souvent quelques minutes pour te centrer sur toi. Faire le vide. Evacuer en dehors de ton champs auditif les sons environnants.
La fois où je t'ai laissée pour aller diner chez mes amis... J'ai attendu quelques instants avant de quitter les lieux. Pour être sûre que tu étais connectée au silence. Que tu avais réussi à prendre de la distance avec le bruit...et trouvé ce moment exact où la solitude t'envahit, où elle est elle-même cocon sur toi et te fait perdre tous tes repères.

Tu couvres le silence, parce que le silence te ramène à ta solitude.
Et que la solitude, tu la vis assez mal ma soumise.
Tout simplement...

J'ai toujours fantasmé d'être contrainte dans un caisse rempli de vide...Et donc de silence.

On ne peut pas toujours aimer les mêmes choses.
Sourire doux.

Pourtant, j'aimais la solitude à un moment. Parfois je voudrai avoir des moments de solitude à nouveau. J'aime bien le calme, je remarque juste cela effectivement. Quand j'étais ado, j'avais une petite chaine et je pouvais mettre de la musique pour m'endormir. Et mes pensées comblaient beaucoup le vide, maintenant, ce n'est pas que je ne pense plus mais je ne pense plus comme avant. 

Je suis curieuse de comprendre pourquoi je "masque" le silence. Je ne pense pas que je n'aimerai pas être contrainte dans une caisse de vide.

Dans le cellophane, il y avait aussi la musique qui me calmait un peu. Dans le bodybag, j'ai apprécié ce silence jusqu'au moment où il me faisait peur.