Un dîner au restaurant peu commun

Hier soir, nous sommes allées dîner dans un bon restaurant italien de la capitale azuréenne. Je voulais Vous faire goûter leur spécialité, des sortes de pizzas mais... qui ne sont pas des pizzas. Avec une pâte très fine, avec une sorte de cousin de la mozzarella fondue, à l'intérieur, et recouvert d'une garniture cuite ou crue selon la recette. Du coup, lorsque ce plat un peu curieux est arrivé sur la table, j'ai vu Votre tête très dubitative ahah. J'ai eu peur que Vous n'aimiez pas. Je Vous voyais goûter la sauce de fromage qui dépassait de ces carrés découpés grossièrement au milieu de l'assiette rouge. J'ai même cette photo de Vous où Vous avez l'air de faire un peu la tête, comme si on Vous avait arnaquée *rires* Et finalement, au bout de quelques bouchées, Vous aviez l'air contente et Vous m'avez dit que Vous aimez.

^^

Elle a été gentille ma soumise...elle vous a fait grâce de la photo. Qui le visage flouté, ne vous apporterait pas grand chose il est vrai, puisque c'est à proprement parler ça qui était des plus drôle!!! Mais c'est vrai que la texture de la crème m'a étonnée. Je pensais initialement à une crème qui avait tourné! Ceci dit, c'est super super bon!!! Mazette!

Daiji me fait découvrir plein de choses! Musicalement, culinairement, dans son univers professionnel et dans ce qui la touche. C'est aussi ça qui fait que j'aime nos échanges...

Outre ce passage qui m'a bien fait rire, il y a d'autres choses qui se sont passées et que je n'ai pas vu venir. La serveuse d'abord, à qui visiblement je plaisais comme Vous me l'avez fait remarquer (moi j'ai rien vu mais c'est moi). J'étais gênée de retirer mon écharpe et dévoiler ainsi mon collier de chien au grand jour. Puis, la serveuse est passée - youyou visiblement (youyou = lesbienne) -, juste pour nous dire qu'elle adorait mon collier ! J'étais stupéfaite, je n'imaginais pas une seconde que l'on puisse venir me faire ce genre de commentaire. C'est curieux. J'étais un peu plus tranquille dans le restaurant même si... pas tout à fait non plus. Et au moment du dessert... Votre tiramisu fraise arrive accompagné de mon moelleux au chocolat. Je commence par plonger ma cuillière dans le gâteau que je découvre bien coulant de ce chocolat chaud que j'adore. Pourtant, je n'ai pas le temps de finir ma cullière que je me retrouve sans assiette. Nos deux desserts me font face, de Votre côté de la table. Je pense d'abord que c'est pour me faire croire que Vous allez manger mon dessert à ma place. Et puis... Vous commencez par prendre un bout avec Votre cuillière et me le tendez. Je m'approche et mange le morceau. Je me dis que Vous allez le faire juste un peu et me rendre l'assiette... Mais non. Vous poursuivez, une bouchée par ci, une bouchée par là. Je devine assez rapidement que tout mon dessert va y passer ainsi. J'étais très gênée, de me retrouver ainsi infantilisée. La serveuse qui passait par là avait l'air de trouver ça amusant.

Le couple d'italiens à côté aussi. Pourtant, la demoiselle au départ était gênée... Je ne comprenais pas l'italien et ce que lui disait son chéri... mais d'un seul coup, son regard a changé, et elle s'est mise à se balancer sur sa chaise.
Alors forcément je me dis: soit elle a un toc... soit euh... un tic... ou alors... sourire... elle fait comme toi, quand tu es excitée à dansouiller sur sa chaise!!! les mains sous la table.

Pour ce qui est de la serveuse...ouiiii effectivement... elle t'aurait bien mangée sur place! Mais Maitresse veille à ce que tu ne sois pas le plat de résistance de tout le monde...
Mais elle va adorer, un jour, faire de toi, un plat offert à quelqu'un qui profitera de ton corps dans les limites que j'aurais fixées. Je serai alors simplement installée dans un canapé à boire un café ou un thé.
Et je te regarderai être toute chamboulée. Troublée. Excitée.
Et jouir.

Enfin, je me suis laissée faire, je n'arrivais pas trop à penser à ce que cela me faisait si ce n'est qu'il ne fallait pas que je pense sinon je n'aurai été que stressée et n'aurai pas pu profiter. J'aime bien être comme ça, à juste devoir Vous obéir, mais je n'aime pas en public parce que... je n'aime pas, ça me parasite et m'empêche d'être vraiment bien et tranquille. Mais j'aime bien quand Vous ordonnez et que j'obéis, même si c'est parfois difficile.

Je me suis aussi aperçue que Vous n'avez pas la même façon que moi de manger un moelleux au chocolat ahah ^^ :p. C'est amusant. Je pensais à ça aussi pendant que Vous ameniez une cuillière à ma bouche. Ensuite, j'ai eu bien peur quand Vous m'avez dit que, lorsque nos voisins de table seraient partis, je devrais lêcher mon assiette... J'étais tellement gênée que je Vous ai dit la première chose qui me passait par la tête : pas ici, dans Votre ville si Vous voulez, mais pitié pas dans la mienne !

Vous avez eu pitié de moi pour cette fois. Le serveur a retiré mon assiette avant que je n'ai le temps de la nettoyer avec ma langue. Et j'ai respiré à nouveau. Vous aviez un grand sourire.