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Une histoire d'Elles...
8 mars 2015

mes premières impressions sur SA première pénétration

Je savais que ce moment serait fort. Qu'elle en serait toute chamboulée... J'ai attendu un peu plus de deux ans pour passer à cette étape là, que je considère importante non pas comme une marche supplémentaire de son éducation comme diraient certains Gourous du BDSM... Je me fiche assez de savoir si je vais pouvoir la faire prendre par une horde de beaux blacks juste pour qu'elle me montre sa soumission comme en ont le besoin certains, pour pouvoir dire " ma soumise a fait ceci ou cela ".
Là, aucun intérêt.

Nous avons chacun notre histoire, Daiji a la sienne. Je lui dis souvent qu'elle n'est pas lesbienne par choix sexuel ou affirmé de son corps mais comme une sorte de paramétrage par défaut. Je lui précise aussi que mon but n'est absolument pas de la changer dans sa sexualité, tout au plus de lui offrir le plus grand nombre de jouissances possibles sans se soucier justement de quel bord elle est.

Mon but par contre, d'ici quelques temps, c'est que toute la guerre intérieure dont elle est victime dans ces moments là ne soit plus. Qu'elle puisse profiter pleinement de ces sensations qui sont nouvelles pour elle, comme l'étaient au départ par exemple son oeuf vibrant avec qui elle prend un plaisir énorme, à présent sans retenue, et sans pudeur alors qu'au tout départ de la relation, lorsque je regarde parfois certaines vidéos avec émotions, c'est à peine si ma soumise n'avait pas envie de se cacher sous les draps pour profiter de son moment de joie avec l'oeuf...voire, s'enfouillissait la tête dans l'oreiller du mieux qu'elle pouvait.
Chaque chose en son temps. C'est valable pour les animaux, dans leur cadrage de départ comme le fait d'apprendre la propreté, etc etc c'est tout autant valable pour reparamétrer une personne en fonction de angoisses, ses blessures profondes etc. Après le résultat n'est jamais sur, mais je sais simplement qu'avec l'amour et la confiance on arrive à beaucoup de choses et donc, de changements.

Je sais à quel point elle a du être destabilisée par la découverte de son corps par ce coté là, puisque jusqu'à peu, elle n'utilisait même pas de tampon de peur d'avoir mal.
L'engin de plexi est rentré doucement au départ. Aucune envie de lui faire mal, de la traumatiser. Bien plus l'envie de lui donner l'envie d'y revenir...et d'en profiter à nouveau. Son excitation de petite chienne lubrique a fait le reste... c'est allé tout seul. Les va et vient encore et encore. Je la voyais se tordre. Se perdre. Je n'étais jamais bien loin. Ni par les mots, ni par les gestes. Parce que ca m'est important. ELLE m'est importante... Je ne l'ai pas appelée DAIJI pour rien. Rappelons que cela signifie IMPORTANTE en tamoul.

Son corps dansait. Ses yeux partaient. Ses rales, ses soupirs. Tout annonçait un bon moment. Je gardais à l'esprit ma première fois. C'était avec mon tout premier petit copain, je devais avoir 18 ou 19 ans, quelque chose ça. Nous jouions...j'étais assise sur lui, je me frottais sur sa queue, gentiment. A l'époque j'étais encore assez idiote pour me dire " je vais rester vierge jusqu'au mariage " ...Le jeune homme a été d'une patience d'ange pendant 3 ans ( oui je sais, on se dit, mais comment c'est possible....soupirs ) et ce soir là, sans même qu'il ne s'y attende, je me suis empalée sur sa queue. Je n'en pouvais plus. C'était très étrange comme sensation, mais je ressentais tout le bien que cela me faisait, alors j'ai fait des va et vient, je l'ai purement et simplement utilisé comme un jouet. Et j'ai joui. Sans douleur...

Daiji jouissait, mais je sais aussi que c'étaient des orgasmes très étranges pour elle, parce que dans sa tête il y avait toute la contradiction possible et tous les paradoxes...
Doucement, j'ai stoppé les mouvements, je l'ai laissée finir paisiblement sa dernière jouissance avant qu'elle me murmure " faut que j'aille aux toilettes "

Et là aux toiletts " oh Maitresse je saigne "
Mon sang n'a fait qu'un tour. L'inquiétude. En une fraction de secondes. Je resongeais à la puissance à la fin de la pénétration, aux mouvements que je donnais à l'objet dans son corps et je me suis dit " j'y suis allée trop fort " Pendant quelques secondes, les mêmes secondes qui me séparaient du lit à la salle d'eau...je me suis sentie pas très bien, je l'avoue...

Arrivée aux toilettes...elle me montre comment elle saigne. Là... je crois que en très peu de secondes je suis passée de l'inquiétude à l'envie de lui en coller une. Ce qui a été très destabilisant pour moi d'ailleurs...et qui m'a mis moi dans une contradiction/paradoxe profonds...
Le "je saigne" c'était une goutte sur son slip d'un liquide même pas orangeatre........................................................
Et c'est là qu'on se rend compte aussi du nombre de perceptions des choses possibles entre individus...
Je crois que je lui ai fait des remontrances.

Je m'en suis retournée sur le lit.
C'est mon corps à moi qui relachait parce que je venais de réaliser :

" Je lui ai pris sa virginité "
Et je me suis demandée si je m'y étais pris de manière aussi sûre que tout ce que j'avais pu lui faire depuis le début de notre relation.

Et d'un seul coup j'ai eu peur. Une peur au ventre immense. Quelques secondes aussi.
Peur d'avoir mal fait. Peur d'avoir fait mal.
C'est comme si j'étais dans la tête d'un homme qui ote la virginité à la femme qu'il aime.
Très troublant.

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Une histoire d'Elles...
  • L'histoire d'une rencontre. Celle d'une jeune femme qui rêvait de contraintes et de soumission... et de celle qu'elle a choisi d'appeler Maitresse. L'une en violet, l'Autre en bleu, elles notent leurs explorations et belles découvertes.
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