La laisse
Si j'aime bien être attachée, la laisse est difficile pour moi. Je ne pensais cependant pas arriver à l'avoir dans la rue sans être prise de panique. L'autre soir pourtant, j'avais mon collier, puis Vous avez sorti la laisse et me l'avez attachée à mon cou. Je me sentais moins stressée que par le passé même si je n'étais pas tranquille. Nous étions seules dans la rue, ce qui aidait vraiment. Lorsque nous avons entamé notre marche, deux jeunes sur une moti nous ont croisés en ricannant ou faisant un drôle de bruit. J'ai eu à peine peur me disant que eux, finalement je m'en fichais. Je respirais aussi calmement que possible sur le chemin. Nous croisions quelques personnes, une ou deux voitures aussi mais je tentais de paraître naturelle. Je voyais un groupe de jeune à la sortie d'un bar. J'appréhendais. Je Vous l'ai dit, qu'il y avait un groupe de jeunes là. Je savais que Vous l'aviez vu mais j'avais un peu peur. Nous nous rapprochions, je tentais de regarder ailleurs. Puis Vous avez stoppé et m'avez retiré la laisse. Le temps de les dépasser... Puis Vous me l'avez remise. Je ne pensais pas arriver un jour à faire même quelques mètres sans avoir le cœur près à exploser ou s'arrêter, sans avoir mes jambes qui partent sans moi. J'étais contente d'y arriver.