Dans les toilettes du bureau...

J'essaie de me concentrer pour écrire ici.
Difficile car il y a beaucoup de grabuge, de mouvements, de bruit... Notre bureau compte six personnes depuis hier. Un espace ouvert que l'on atteint après avoir traversé un long couloir ouvert sur des dizaines d'autres bureaux et divers "bocaux" pour les "punis" ou les privilégiés, selon les interprétations des uns et des autres. Hier, le travail défilait et j'attendais Votre aval pour me rendre aux toilettes avec mon rouge à lèvres vibrant... Lors de quelques moments de répit, je songeai à la manière dont j'allais m'y prendre. Puis l'heure de partir est arrivée et j'ai filé rejoindre ma famille qui m'attendait pour dîner.
Aujourd'hui, Vous m'avez donc confirmé que je pouvais le faire dès que j'en avais l'occasion tant que c'est dans le même bâtiment. J'ai donc profité d'une petite pause "nature" (*rires*) pour me rendre aux toilettes avec mon rouge à lèvres coincé dans le caleçon noir qui camouffle la robe bien trop courte et transparente que je porte aujourd'hui. Me voilà dans un des couloirs perpendiculaires et finis par choisir de me rendre aux toilettes suivants, qui jouxtent ceux où je me rends habituellement mais peu voire pas usités le week-end, la moitié des bureaux étant désertée.
Par ailleurs, je songeai que peu de femmes auraient pu se rendre dans ce couloir à cette heure-ci et surtout étant donné que je venais de rendre à celles de mon service, pas mal de boulot *sourire coquin*
Jusque là, je n'étais pas particulièrement stressée, voire excitée même. Ça me... chatouillait un peu en bas ^^ Devant la porte, j'ai hésité un peu puis ai choisi le toilette du milieu. Une fois installée, j'ai vérifié qu'il avait toujours des piles et surtout... – chose qui me stressait particulièrement – s'il ne faisait pas trop de bruit. Au final, je pense qu'une personne dans ce "box" peut l'entendre mais pas – ou en tous cas je l'espère – ceux qui se trouvent de l'autre côté du mur derrière moi. Tout étant silencieux et sachant qu'il y avait peu de risque qu'une personne arrive de ce côté à ce moment-là, j'ai pu en profiter ^^ Je serrai les lèvres, tentant de respirer par le nez, chose compliquée, pour moi en tous cas. Tantôt j'arrivais à rester concentré, tantôt j'avais l'impression de repartir à zéro car une vague de stress venait s'écraser sur les berges de ma conscience. Ça m'arrive souvent tout de même, mais j'ai trouvé que j'arrivais assez bien à me concentrer aujourd'hui. Peut-être l'envie et le fait de savoir que j'étais à peu près tranquille. L'idée qu'une personne débarque venait tout de même me hanter par instants. Mais j'ai songé à Vous et j'ai... !! J'entendais le clapoti mouillé ou les spasms je ne sais pas exactement. Et, tant quà faire, j'ai poursuivi pour la seconde fois. Mon visage et mes muscles étaient tellement contractés, j'ai dû arrêter de respirer une minute tandis que cela se passait. Une fois que tout fu terminé, je me sentais lessivée. Je restais assise une minute puis, toujours sans bouger, j'ai nettoyé avec du papier mon rouge à lèvre coquin, avant de sortir, les jambes flageollantes. Je regardais ma tête dans le grand miroir, remis en place quelques cheveux dont j'ignorai s'ils volaient déjà en arrivant. Mes mains propres, je retournais à mon bureau, avec l'impression d'avoir l'esprit ailleurs et les jambes pas vraiment ici. En entrant dans le bureau, je tentais de me faire discrète... mais évidemment une stagiaire m'appelle à cet instant précis, visiblement elle m'attendait. Raté. Je priais très fort pour que je ne sente rien et agissais autant que faire se peut, comme si je revenais juste des toilettes (après tout, ce n'est pas si faux...) ou d'une petite virée dans le couloir.
J'espère n'avoir éveillé aucun soupçon... Je ne le pense pas en tous cas...
Il faut que je retourne à mon travail. Cela va faire bientôt deux heures que cela s'est produit, mais mes jambes me donnent toujours cette impression d'avoir courru un marathon.